L’infiltration: la solution contre les inondations ? Non UNE solution
Si certaines régions sont, plus qu’auparavant, soumises à de grosses précipitations, il est facile de toujours accuser la fatalité !
Ces phénomènes sont amplifiés par les aménagements ruraux qui agrandissent sans cesse les surfaces des parcelles agricoles et suppriment progressivement les haies, fossés ou autres obstacles qui ont pourtant pour but de freiner l’écoulement des eaux pluviales vers le bas.
Parallèlement, le développement de l’urbanisme crée de plus en plus de surfaces étanches (toitures, parking, routes et autoroutes).
Résultat : les eaux pluviales s’écoulent de plus en plus rapidement vers l’aval et « tant pis pour ceux qui sont plus bas ! ».
En plus, ces eaux qui ruissèlent à toute vitesse, n’ont plus le temps de s’infiltrer dans le sol pour recharger les nappes souterraines dans lesquelles, tout le monde puise de plus en plus abondamment pour la consommation des ménages et des industries, l’arrosage et l’irrigation.
Heureusement, certains décideurs prennent les choses en main, car il existe des solutions.
Le législateur a d’ailleurs mis à disposition des communes un loi en 2010 qui permet de taxer les surfaces étanches créées par les particuliers et les entreprises : La taxe annuelle pour la gestion des eaux pluviales urbaines.
Cette loi a pour but d’inciter les créateurs de projets à stocker et infiltrer le maximum d’eau sur leur parcelle, sans les rejeter dans le domaine public. Cela évite d’ailleurs à la collectivité de devoir redimensionner tout son réseau d’évacuation des eaux pluviales lors de la création d’un lotissement, d’une usine ou d’un supermarché.
La solution Sotra
Dans cet esprit, la société Sotra Seperef a conçu un système modulaire sous forme de kits individuels d’infiltration à poser soi même dans son jardin, qui permet de stocker et infiltrer jusqu’à 8 mètres cubes, voire plus : le DUBORAIN
Le principe est le suivant : dans une fosse préalablement créée, il suffit :
- De disposer un certain nombre de tunnels (ou voutes) sur un lit de gros gravillons de format 20/40 mm, ces tunnels seront bloqués entre eux par les mêmes gravillons 20/40 et l’ensemble de l’ouvrage ainsi réalisé sera « enveloppé » d’un géotextile qui évitera à la terre de remblai de s’infiltrer et remplir progressivement le réservoir. (Voir l’article sur les géotextiles).Les gravillons ont une capacité de stockage d’environ 30% de leur volume dans l’espace créé entre les cailloux, mais les voutes posées par dessus ont une capacité de stockage proche de 100%.
- En branchant le flux des eaux pluviales vers le vide créé dans et entre les voutes, on disposera donc d’un réservoir enterré de plusieurs mètres cubes qui se videra progressivement au fur et à mesure que l’eau s’infiltrera dans le sol en passant au travers des cailloux.
- Un regard d’injection (compris dans le kit) équipé d’un seau à feuilles, permettra de distribuer l’eau dans le réservoir tout en retenant les impuretés.
Le site www.materiauxnet.com propose 4 kit de réservoirs de 3,5 à 8 M3
Comment bien choisir son kit ?
Le dimensionnement du kit d’infiltration dépendra de plusieurs critères :
- La surface de la zone étanche qui recevra la pluie à infiltrer
- La situation géographique en France qui détermine l’intensité des pluies et les quantités moyennes.
- La perméabilité du sol déterminée par une étude de sol ;
Bien entendu, il est possible de prévoir un réservoir avec deux kits posés cote à cote ou en enfilade.
Le fabriquant Sotra Seperef peut également réaliser une étude personnalisée en fonction de vos besoins.
Dans certaines régions les collectivités en charge de la gestion des eaux, obligent ainsi l’infiltration des eaux pluviales à la parcelle pour toute nouvelle construction.
Développés à grande échelle, ces nouveaux équipements devraient contribuer à limiter les inondations.